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Frais bancaires abusifs : la répression des fraudes explique qu’une banque sur cinq présente des irrégularités

Frais bancaires abusifs : la répression des fraudes explique qu’une banque sur cinq présente des irrégularités
Publié le 05 mai 2024 à 17:00, mis à jour le 05 mai 2024 à 15:01

La répression des fraudes a rendu son rapport sur l'année 2023 concernant les Frais bancaires. La plupart des français estiment d'ailleurs qu’il y a trop de frais bancaires.

Près d’un quart des banques abusent des frais d’incidents bancaires

Les Français sont méfiants envers les banques et notamment en ce qui concerne les frais bancaires. Si la plupart certains sont justifiés et respectent la législation, d’autres peuvent être qualifiés d’’abusifs ‘. Rappelons à l’occasion que vous pouvez contester des frais bancaires que vous jugez trop élevés en contactant votre conseiller bancaire et éventuellement saisir le médiateur bancaire (contactez la Banque de France).

Vous pouvez contester des frais bancaires que vous jugez trop élevés

Le rapport de la répression des fraudes (DGCCRF) révèle qu’une banque sur cinq présente des irrégularités en matière de frais bancaires. Sur 181 banques contrôlées, 39 n’étaient pas en règle.

Sur 181 banques 39 n’étaient pas en règle (la DGCCRF)

Les frais bancaires abusifs représentent 6,5 milliards d’euros pour l’industrie bancaire chaque année.

Les frais bancaires abusifs représentent 6,5 milliards d’euros pour l’industrie bancaire chaque année

Près d’un quart des banques abusent des frais d’incidents bancaires, à vous donc d’être à l’affût et de vérifier vos relevés bancaires. L’an passé, l”Union nationale des associations familiales’ (Unaf) sonnait l’alarme concernant les pratiques bancaires abusives. L’Unaf plaide pour un plafonnement généralisé des frais d’incidents bancaires pour tous les clients.

La Société Générale épinglée

Cette année, la Société Générale a accepté de verser 4,5 millions d’euros d’amende pour ‘pratique commerciale trompeuse’, des sommes indus avaient été prélevés à des clients. L’enquête avait été réalisée par le service CCRF de la direction départementale de la protection des populations des Hauts-de-Seine (DDPP92).

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